Gion et ses geisha...

Publié le par AnSo

Voici venu le temps de clore le chapitre Japon en beauté, par un petit tour du côté de Gion, le quartier mythique des geisha. Ou plutôt des geiko, enfant des arts, comme il se convient de les appeler à Kyoto.

Il existe deux types de geisha, les geiko, geisha confirmées et les maiko, apprenties geishas qui ont à peine 15-16 ans. Il n’est pas difficile de distinguer les deux artistes. Les geiko porte un obi court et un sous-col blanc tandis que le obi des maiko est très long et leur sous-col, coloré et fleuri. De même, leurs coiffures sont différentes. Plus « fournie » chez les maiko !


Les geisha sont réparties dans le hanamachi de Gion, un entrelacs de petites maisons de bois collées les unes aux autres et composé d’okiya, maisons de geisha, où elles sont logées et éduquées, et d’ochaya, maison de thé où elles exercent leur fonction d’hôtes et d’artistes destinées à divertir les hommes d’affaires japonais prêts à payer un minimum de 300 dollars les quelques heures de divertissement raffiné. Ci-dessous, vous pouvez voir la plus célèbre maison de thé de Gion, en rouge et noir. Puis une okiya, dans laquelle je me suis aventurée en croyant qu’il s’agissait d’un temple (il est rare qu’une maison privée laisse ses portes grandes ouvertes, c’est plutôt l’apanage des lieux de culte…) et où j’ai entraperçu, avec émotion et à travers les fenêtres de bambous, ma première maiko.

Des passants en yukata... C'est un quartier où la tradition est de mise!

Enfin ça n’a pas duré plus de deux minutes car je me suis rapidement fait chassé par Mister Obi. En effet, il n’y a guère qu’un seul homme habilité à pénétré ce milieu secret et féminin : Mister Obi. Un spécialiste de la ceinture volumineuse qui enserre la taille des geishas et qui nécéssite une force importante pour être noué.


Pour avoir une chance d’apercevoir les belles du quartier :

Astuce n°1 : se trouver dans Gion entre 5 et 7h, l’ambiance y est à son comble, tous les touristes de jour sont prêt à dégainer l’appareil photo, c’est l’heure à laquelle les geisha de rendent à leur première maison de thé…

Astuce n°2 : surveiller très attentivement les maisons d’où sort tout juste Mister Obi, la geisha ne sera pas longue à sortir elle-aussi…

Astuce n°3: Toujours garder à l'esprit que les geisha ne sont pas du genre à se laisser photographier par les touristes. Elles sont en général hautaine et pressée et n'attendent pas après nous pour vivre... C'est un milieu nationaliste très fermée! Il faut être invité par un  habitué japonais pour avoir le droit de dépenser ses sous auprès des geishas.


Astuce n°4: surveiller également les maisons devant lesquelles de grands taxis noirs aux vitres fumées s'arrêtent et être très rapide!
Il faut souffrir pour être belle...


Astuce n°5 : se faire un ami japonais comme Gaston (Hito), retraité de 75 ans reconverti en photographe professionnel de geisha connaissant la quasi-totalité des propriétaires d’okiya, d’ochaya, de maikos… Et parlant la langue du pays couramment pour raison maternelle (Forcément ya pas à dire, pour apostropher les geishas, ça aide !)


Deux très gentilles maikos que j'ai pu photographier grâce à Gaston!

Astuce n°6 : Si malgré tout, elles trouvent le moyen de vous échapper , vous pourrez toujours assister au petit spectacle quotidien du Gion Corner, une succession de tableaux traditionnels (ikebana – arrangement floral – cérémonie du thé, théatre traditionnel et bien sûr danse traditionnelle exécutée par de jolies maiko) à prix très abordable!

 

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L
<br /> Les lignes sont élégantes, les couleurs magnifiques ! Quel régal...<br /> <br /> <br />
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