Tokyo, entre tradition et modernité

Publié le par AnSo

J’avais déjà évoqué ce contraste à propos de Séoul où les écarts de niveau de vie me semblent un peu plus importants (mais sans comparaison par rapport à la Chine où il n’y a pas de classe moyenne…) qu’au Japon et où voir un building s’élever face à un temple me fascinera toujours. Il en est de même à Tokyo où un moine bouddhiste, tout de blanc vêtu, se retrouve assis entre deux gothiques aux cheveux violets et roses fluos dans le métro, où un sumo en petite tenue compte sa petite monnaie devant un distributeur automatique de coca, où les femmes de tout âge revêtent une yukata, kimono de coton, dès les beaux jours, pour aller faire les courses dans les grands magasins de plus de 20 étages…

Une promenade en images à travers  la petite Edo de l’ère des shoguns, dans un Japon replié sur lui-même protégeant sa culture contre toute intrusion étrangère, devenue Tokyo, capitale mondiale, championne des hautes technologies.

Au Senso-ji encore une fois, le temple majestueux d’Asakusa, mon lieu de résidence d’une semaine, où j’ai pu de jour admirer les anges aux fleurs de lotus de Tomoto Insho qui ornent le plafond du bâtiment principal.


Dans l’enceinte de chaque temple, les petits papiers ou planches de bois contenant de précieux vœux s’étendent.


Sur le chemin du parc Ueno, un moine en prière…


Au parc Ueno contenant de nombreux temples et un zoo célèbre pour ses pandas qui n’ont pas voulu venir me dire bonjour… Déception bien vite oubliée face au spectacle des Inarii, renard sacré, et autres petits bouddhas encapuchonnés à la japonaise… Cet accoutrement leur rend hommage et symboliserait les enfants…


Sur le chemin de Sugamo en compagnie d'une amie japonaise rencontrée à Séoul, Ayumi, et d'une amie à elle, Chihiro, nous avons assisté à une cérémonie bouddhiste curieuse: des personnes agitaient une grande guirlande boule en bois et se frottaient le visage avec le pompom du bout au son des chants du grand moine...


Puis nous avons fini la soirée dans un bar à déguster toutes sortes de plats et boissons traditionnelles dont la fameuse bière de Sapporo, l'incontournable saké "chaud!" à la japonaise et plusieurs cocktails, à chaque fois spécialité d'Okinawa! Ils picolent comme des trous à Okinawa ;)


Flâner le long des rues du quartier Yanaka, ces maisons de bois qui fleurent bons l’encens et son cimetière typique abritant le Tenno-ji, doté d’un grand bouddha de Bronze.


Suivre des petites écolières en costume, comme échappées d’un manga,  et se retrouver face au sanctuaire Yakusuni, splendide et polémique, abritant les cendres de nombreux criminels de guerre de la Seconde Guerre Mondiale et de la colonisation en Corée.


Changement de décor au petit matin au marché de poisson de Tsukiji où j’ai pu assister à la découpe d’un gros thon rouge, fraichement négocié lors d’une vente à la criée entre restaurateurs venus de tout le Japon. Précieuse, délicieuse chaire rosée, découpée au sabre, dont le kilo d’un spécimen a atteint l’an passé la somme incroyable de 1000 euros le kg.


Tout près du marché, se trouve le théâtre de Kabuki de Tokyo où l’on peut voir un acte, une pièce pouvant durer une journée entière. Une succession de tableaux aux couleurs vives, accompagnés de musiques et d’acrobaties martiales caractérisent ce théâtre traditionnel,  comique et populaire. De nombreux japonais en Kimono se pressaient pour une journée de théâtre… Ils ont tous accepté que je les photographie avec une extrême gentillesse. On s’occupe comme on peut avant le début du spectacle…


Tous les acteurs sont des hommes!

Aperçu lointain du palais impérial, au-delà du Nijubashi « le 20e pont », où vit toujours la famille de l’empereur. L’imposante bâtisse n’est ouverte au public que 2 fois par an : au nouvel an et au jour anniversaire de l’empereur.


Puis promenade et dégustation d’un délicieux macha « thé vert », accompagné d’un gâteau de riz, dans le pavillon de thé d’un des jardins du palais, situé au milieu d’un lac…


Passage à Shinjuku, le quartier des affaires, une succession de buildings au design extravagant dont les twin towers de la mairie en haut desquelles deux observatoires gratuits offrent une vue panoramique sur toute la capitale. On peut même apercevoir, par temps dégagé, le Mont Fuji… Pas de chance !


Un havre de paix au milieu des buildings : ce petit sanctuaire shinto doté d’un cercle Shinowa, destiné à porter chance.


Pour prier, les Japonais jettent des pièces dans l’autel, tire sur la lourde corde qui lui fait face pour faire sonner la cloche, s’inclinent et tapent dans leur main deux fois.


Dernier jour à Tokyo et visite du sanctuaire Meiji qui a tenu toutes ses promesses : procession de mariage traditionnel et kimonos magnifiques...

 



Le soir venu... Dégustation de soba, nouilles maison, avec Miya, une autre amie japonaise rencontrée à Séoul au 1er semestre.

La tour de Tokyo…

Copieurs !!


Et enfin, une petite immersion dans le Tokyo moderne d’Akihabara, le centre hi-tech de la ville et haut lieu des férus de jeux vidéos en tout genre.

 

 

Publié dans Voyage Voyage

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
M
Très beau reportage et des photos tout en contrastes.<br /> Une année inoubliable et riche d'expériences.<br /> Bonne continuation.
Répondre